Sujet: Rossana - Profitons un peu ! Jeu 19 Juin - 7:33
Comme toujours au brésil, il fait beau et chaud ! Et aujourd’hui, c’est la journée la plus chaude de la semaine, donc je compte bien emmener mon petit garçon Isaï à la plage, histoire qu’il joue un peu avec le sable et vient un peu dans l’eau par la même occasion. J’avais proposé à ma copine Rossana de venir à la plage avec nous. Isaï adore sa tata Rosa ! Puis bon il est tellement craquant qu’elle ne pouvait pas refuser de venir avec moi et Isaï à la plage. Et vu que je suis en repos aujourd’hui j’ai bien envie de profiter un peu de mon petit ange. Puis je dois bien avouée qu’être en compagnie de mon amie, me fera penser à autre chose, qu’à Daegan. Depuis qu’il est revenu dans ma vie et surtout qu’il m’a embrassé je suis complètement paumé mais, c’est un truc de malade. J’avais eue beaucoup de peine lorsqu’il m’avait dit que mes sentiments n’étaient réciproques il y a quelques années maintenant. J’ai mis du temps pour me remettre de cette période et au finale j’ai finis par réussir à m’en sortir avec beaucoup de mal mais, j’avais cette volonté. A la base je suis une femme qui vient des favelas de São Paulo. Donc je ne suis en aucun cas née dans le même monde que Daegan. Et maintenant même si j’ai de l’argent, je me fiche bien de vivre dans la cité des dieux ! J’y suis bien et surtout très apprécier. Rossana finit par pointé le bout de son nez. Je lui lance un léger sourire et Isaï commence à rigolé en voyant le visage de la jeune femme.
« Je vais finir par croire qu’il te préfére à moi ! »
Dis je en riant. J’avais adopté cet enfant il y a maintenant sept mois. Il a perdu toute sa famille dans un tragique accident. Je n’avais pas envie qu’il soit pour autant séparer du peu de personne qui pouvait lui rester de sa famille, comme ses grands parents. Ils n’avaient pas les moyens pour l’accueillir et moi je l’ai avais. Je lui fis la bise et la serre un peu dans mes bras :
« Comment vas-tu ? ♥ »
Rossana Lopes
Messages : 111 Date d'inscription : 08/06/2014
This is not over!
Sujet: Re: Rossana - Profitons un peu ! Ven 20 Juin - 12:19
Quelle journée! La chaleur était présente, étouffante. Cependant, ce n'était pas non plus comme si c'était inhabituel. Au Brésil, la température était toujours aussi surnaturelle, quelque soit la saison : elle dépassait de loin les normales auxquelles on se serait attendu en habitant partout ailleurs dans le monde. J'avais l'habitude de cette chaleur. Que ce soit à São Paulo ou bien ici, à Rio de Janeiro d'ailleurs. Et je devais bien remercier ma cousine qui m'avait fait judicieusement prendre le choix d'être sauveteuse en posant mes cv un peu partout où il ne fallait pas un diplôme universitaire, mais plutôt là où on pouvait en passer un. Un peu plus tôt dans la matinée, Emma, une de mes amies -probablement une des seules d'ailleurs- m'avait proposer de me rendre à la plage avec elle et Isaï, le petit garçon qu'elle avait adopté quelques mois auparavant. J'avais bien évidemment accepté. L'avantage de travailler sur la plage, c'est de ne pas avoir beaucoup d'heures non plus. Ce devait probablement être pour ça que je restais aussi blanche d'ailleurs... Je mis un peu de te temps à arriver, faute de devoir ranger toute l'artillerie du bon sauveteur dans les petites cabanes en bois faites pour cela sur le bord de la plage. J'aperçus rapidement mon amie et m'approchai d'elle et du petit garçon, avant de sourire aux paroles d'Emma. « Mais non, tu es irremplaçable dans son coeur », répondis-je alors, dans un petit sourire réconfortant. J'admirais la dévotion d'Emma. Elle avait jusqu'alors été une fille pauvre, vivant dans les favelas -un peu comme moi à São Paulo- et elle s'en était sortie malgré tout, devenue aujourd'hui riche par je ne savais trop quel miracle. La jeune femme me fit la bise et me serra rapidement dans ses bras. « Ca va et toi ? ♥» C'était un mensonge. Je savais qu'elle risquerait de s'en douter. Je n'allais pas bien depuis qu'IL était parti, me laissant comme une cruche que j'étais restée, trois ans auparavant. Mais je n'avais pas envie de me plaindre, pas aujourd'hui.
Emma Carreirao
Messages : 84 Date d'inscription : 09/06/2014
never say never
Sujet: Re: Rossana - Profitons un peu ! Dim 22 Juin - 15:01
Je suis consciente que pour certaine personne, ma façon de vivre ne plait pas. J’ai de l’argent mais pourtant j’ai choisi de rester dans l’un des quartiers les plus pauvres de la ville. Mais je suis comme cela. Par moment, je repense à la vie que j’avais petite fille avec mon père ma sœur et mon frère, avant qu’ils nous laissent seule ma mère et moi. Heureusement que la famille de Daegan avait embauché ma mère… Une fois sur la plage j’attends mon amie qui finit par pointer le bout de son nez pour le plus grand plaisir d’Isai. Ce petit adore Rossana comme Melise, puis elles sont sous son charme toute les deux. En même temps c’est un petit charmeur mon petit doudou. Je finis par grimacer légèrement puis je lui dis doucement :
« Encore heureux… Si je n’étais pas importante dans son petit cœur, je ne sais pas comment je pourrais faire… »
Je finis par rire légèrement puis je fis la bise à Rosa.
« Je vais bien ! Surtout lorsque je suis en repos. Cela fait beaucoup de bien. »
Je lui fis un petit clin d’œil. Avec Rosa, nous avons pas mal de point en commun. Surtout en amour, nous avons été déçue toute les deux, bien que les histoires soit différente et que Daegan est revenu dans ma vie pour me mettre tout ses malheur sur le dos. Pour lui je suis la fautive. Et en plus il m’avait embrassé pendant la soirée. Avant de prendre la fuite.
« On va se prendre une petit place vers le bord de mer ? Enfin s’il y a de la place bien entendue. »
On commence à prendre le chemin pour ce trouver une petite place. Pendant que l’on cherche, je regarde mon amis avec mon fils dans les bras qui joue avec mes cheveux :
« Alors quoi de beau ? »
Rossana Lopes
Messages : 111 Date d'inscription : 08/06/2014
This is not over!
Sujet: Re: Rossana - Profitons un peu ! Mar 24 Juin - 20:09
J'aimais bien passer du temps avec Emma. Ca me détendait et honnêtement, elle faisait partie des rares personnes avec qui j'avais réussi à parler de ce qu'il m'était arriver. Quoi qu'elle était vraiment la seule en fait. Surtout qu'elle était la seule à connaître ma version et mes sentiments sur la situation. Même ma cousine n'en savait rien. Elle et moi étions trop différentes pour que je sois capable de lui ouvrir mon coeur à ce point. Tandis qu'avec Emma, ça avait été facile, probablement parce la jeune femme avait vécu une histoire similaire. Du coup, quand j'étais avec elle, je m'arrêtais quelque secondes de geindre et de me plaindre, surtout parce que je n'étais pas égoïste et que je connaissais la notion de respect. Ce matin là, je travaillais à mon poste à la plage quand j'avais reçu son sms. Du coup le lieu de rencontre m'avait semblé évident. N'étant pas obligée de travailler, je voulais profiter du soleil pour autre chose que des baignades surveillées -bien sûr durant ces baignades, ce n'était pas moi à l'eau non plus. Nous nous étions rapidement retrouvées et je ne pouvais m'empêcher de sourire quant à la discussion que nous avions: Isaï. J'admirais tellement son courage, sa dévotion, le fait qu'elle avait réussi, plus ou moins, à surmonter ses peines. Alors que moi pas. « Je suis certaine que pour lui tu es la meilleure des mamans au monde », lui affirmai-je, sincère. Effectivement, être en repos rendait toujours serein. J'avais beau aimer l'eau, la plage, et tout le toutim, je ne supportais pas toujours de me retrouver devant une marée humaine à surveiller quand, avec mes collègues, nous nous séparions la plage en quatre, parfois cinq. C'était trop de gens pour peu de gens, même si nous pouvions toujours compter sur l'aide d'un ou deux surveillants en vacances de façon bénévole. Mais ce n'était pas pareil. Je regardais mon amie. « Oui bien sûr ! » J'étais parfaitement ravie. J'allais enfin pouvoir me baigner toute seule, sans personne s'agrippant désespérément à mes épaules pour ne pas mourir, sans pour autant courir plus de danger que cela. Nous cherchions une place quand Emma me demanda ce que je lui racontais. « Oh eh bien pas grand chose... » Je me morfondais toujours, je ne sortais pas forcément plus, je n'avais pas grand chose à raconter. Mon existence était plutôt vide... comme ces trois dernières années d'ailleurs. Je lui adressais un regard interrogatif qui signifiait très clairement que je lui retournais la question. Autant éviter le sujet quand la question m'était destinée.