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 A restless night. |PV Michael Kennedy

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MessageSujet: A restless night. |PV Michael Kennedy   A restless night. |PV Michael Kennedy EmptyDim 13 Juil - 11:30

A restless night.


J'avais quinze ans quand j'ai décidé que ma vie rimerait avec liberté et non pas responsabilité et voilà maintenant cinq années que je me tient à ce principe. Cinq années que je laisse les tracas aux autres et profite de chaque instant comme s'il s'agissait du dernier. Vous ne pouvez même pas imaginer cette sensation que je ressent lorsque je vous voit, morose, au volant de vos voitures à ruminer tout vos soucis de la journée alors que vous êtes coincés dans les embouteillages. Je me sent puissant, mais surtout infiniment libre en louvoyant entre vos véhicules à l’arrêt. Moi je vais de l'avant, alors que vous, vous stagnez. Et puis, parfois, je croise un autre épris de liberté comme moi. Derrière les visières noirs de nos casques on se jaugent, on se teste, mais surtout on se reconnaît et on se comprend. On fait alors vrombir nos moteur et, même sans le voir, je devine qu'on affiche le même sourire confiant lorsqu'on lance nos motos à toute allures sur le bitume. C'est ça la liberté, la vrais. Le sifflement du vent à nos oreilles, les lumières de la ville qu'on laisse derrière nous alors qu'on file à toute allure vers l’inconnu … Mon regard s'attarde une micro seconde sur mon compteur et mon sourire s'agrandit, la vitesse, il n'y a que ça de vrais. Mais déjà les gyrophares brises la nuit derrière nous et je devine le hululement strident d'un sirène. Un coup d’œil vers l'autre motard et sans qu'un mot ne soit échangé on sais ce qu'on a à faire. Il n'y a qu'un véhicule qui nous suis, il nous suffit donc de nous séparer et l'un de nous profitera encore de sa liberté alors que l'autre finira sûrement sa nuit en cellule. Laissant la première sortie à mon comparse je ne m'étonne même pas de voir le véhicule de police l'ignorer pour continuer de me suivre. Ce sera donc pour moi la nuit en cage … Super … Surtout que je ne suis pas sûre que l'alcool que j'ai bus soit dans les limites du raisonnable. Soupirant je décide que, quitte à me faire pincer, autant que ça en vaille la peine. J’accélère donc et pousse mon moteur au maximum. Les phares des voitures que je double ne sont alors plus que de vague point lumineux. Je sais qu'à ce moment je joue avec ma vie, qu'un rien pourrait faire ce renverser ma moto et que je gagnerait un allez simple à la morgue, mais je m'en fiche, je me sent vivant.

Je ne saurais dire combien de temps la course poursuite dure, par moment j'ai l'impression de semer mes poursuivant, puis l'instant d'après ils sont de nouveau derrière moi. Finalement je ralentis de mon plein grès et finis par me stopper sur la bande d’arrêt d'urgence. La suite ? Elle est toujours la même. Un flic me vocifère de m'éloigner de mon véhicule, on me retire mon casque, je me retrouve le nez collé sur le capot de leur voiture pendant qu'on me passe les menottes puis vient le test d'alcoolémie. Là, coup de chance, il est négatif. Pour autant j'ai quand même le droit a un allez simple en cellule pour la fin de la nuit alors que ma moto, elle, va aller directe à la fourrière. Prenant place à l'arrière de la voiture des flics j’appuie ma tête contre le vitre et ferme les yeux. Combien de fois ce scénario c'est il joué depuis mes quinze ans ? Je n'ai pas compté. Rouvrant lentement mes paupières je regarde les lumières de la ville défiler au rythme lent de la citadine. Décidément je n'aime pas les voitures, en tout cas pas lorsqu'elles se conforme au restriction de vitesse. Arrivé au commissariat on prend mon nom, on ajoute une ligne à mon dossier et on m’envoie en cellule. C'est rébarbatif tout ça. M'allongeant sur la couchette j'observe pensivement le plafond. D'ici quelque minute quelqu'un va venir me voir en me demandant si je veut qu'on contact l'un de mes proches et immanquablement je vais demander à ce que l'on appelle mon frère … Oh et puis non, pourquoi ne pas changer un peu les règles du jeu ? Lorsque le flic vient me voir je décide de lui demander de contacter l'un de ses collègues … Comment il s’appelle déjà ? Ah oui. « Vous n'avez qu'à appeler votre collègue Michael Kennedy dite lui qu'Aaron lui passe le bonjour du fond de sa cellule. » Contrairement à mon frangin rien ne me garantis que Michael se porte garant pour moi et vienne me faire sortir du commissariat, mais j'aime assez bien l'idée de le faire déranger en pleine nuit.

Fiche bye Ethna
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Michael Kennedy
Michael Kennedy
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MessageSujet: Re: A restless night. |PV Michael Kennedy   A restless night. |PV Michael Kennedy EmptyLun 14 Juil - 22:53

J'avais passé une journée épuisante. Comme beaucoup, mais en fin de semaine on sentait toujours plus la fatigue. Je n'avais qu'une envie, c'était de retrouver mon chez moi, pour être tranquille toute la soirée, surtout que j'étais parti du commissariat à dix-huit heures, pour une fois, et je comptais bien profiter de ma soirée tranquille. J'étais parti directement sans me changer, en uniforme, partant en trombe avec ma moto. Pour la bouffe, je la ferais rapidement, ou je commanderais. J'avais juste envie de rentrer. Enfin bon, comme on dit, les choses ne se passent jamais comme on en a envie, et d'autant plus que les imprévus, c'était mon truc. Donc j'avais un peu l'habitude. Arrivant à mon parking, je garais ma moto, verrouillant tout et prenant mon casque sous le bras pour monter jusqu'à mon loft, je prenais les escaliers pour grimper jusqu'au troisième étage -oui, inutile de prendre l'ascenseur pour le coup- mais c'est arrivé à ma porte que je vis en face de moi, assise au pas de ma porte, une jeune femme que je connaissais, enfin, une jeune femme un peu fébrile, que j'avais su réconforter, et qui depuis ce jour compte beaucoup sur moi, et peut-être un peu trop, parce qu'au final je sais pourquoi elle fait ça. Mais bon, je ne refusais pas ses avances, qu'importe la manière dont elles étaient faites. Elle releva la tête doucement en m'apercevant, se relevant direct en se jetant dans mes bras. Sa tête posée sur mon épaule, je soupirais un peu, pas méchamment, mais légèrement amusé.

« Maddie... Qu'est-ce que tu fais là ? Tu m'attends depuis longtemps ?
- J'avais besoin de te voir, Michael... »

Et en fait elle ne m'en dit pas plus. Je n'avais pas besoin de savoir, parce qu'elle n'avait sûrement rien de spécial à me dire, d'ailleurs, et c'était souvent comme ça avec elle. Au final, ça se terminait au lit, et elle était autant satisfaite que moi, c'était comme ça. Et c'est aussi comme ça que la soirée s'est terminée, je l'ai fait rentrer, et aussitôt, elle manifesta ce qu'elle voulait réellement. J'oubliais assez rapidement ma fatigue, et nous avons fini par passer la majorité de la soirée à batifoler. Elle était mignonne cette fille... Mais bon. Il devait être trois heures du matin, et j'étais plutôt bien endormi. Elle était allongée contre moi, la main sur mon torse et la tête sur ma clavicule, alors que j'étais sur le dos. Soudainement, mon réveil fut assez brutal, entendant le vibreur de mon iPhone faire un bruit fracassant sur ma table de nuit. Ouvrant les yeux en maudissant intérieurement la personne qui me dérangeait, je poussais alors la jeune femme en douceur, et me levais pour aller dans la salle de bain. Visiblement je ne l'avais pas réveillée. Je décrochais malgré tout le téléphone.

« Allô ?
- Michael ? C'est Brian.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Une urgence ? C'est pas mon portable de boulot pourtant.
- J'ai pris le premier numéro de toi que j'avais hein. Bon écoute, on à arrêté un gars pour excès de vitesse, et il t'as demandé en tant que "seule personne à appeler". Donc c'est à toi de voir si tu veux te ramener ou pas.
- Il s'appelle comment ?
- Aaron. Aaron Lewis. Ça te parle ?»

Ah, je comprenais mieux. Après, quand au fait qu'il me demande en tant que quasi garant de sa caution ou de garde à vue, ça m'étonnait. Aaron était un gamin -enfin, gamin, plus jeune que moi quoi- que j'avais choppé plusieurs fois pour pas mal de conneries. Par contre, j'ai essayé de le remettre bien, dans le "bon chemin" quoi, mais c'était une tête dure ce gars. Il était à fond dans ses principes, mais bon, au fond je savais bien qu'il n'était pas bien méchant. Alors je continuais, j'avais comme une sorte d'espoir en lui. Après tout, à son âge, qui n'a pas fait de conneries ? Après je disais ça pour lui, parce qu'il vivait dangereusement. Enfin, tout ça pour dire que je voyais qui c'était. Je confirmais d'ailleurs à mon collègue. Oui, j'allais y aller, on verra bien, le repos sera pour plus tard.

« C'est bon j'arrive. »

Ni une ni deux, je m'habillais, en civil cette fois, chemise blanche et jean, prenant juste mes papiers et mon insigne dans un portefeuille au fond de ma poche, me dirigeant vers le commissariat. J'avais laissé Maddie dormir, de toute façon j'allais rentrer tôt, elle dormirait sans doute encore. J'avais confiance en elle, elle allait pas me voler ou autre, donc bon. Direction la cellule de garde à vue ou était enfermé mon petit récidiviste. J'allais jusqu'à lui, haussant un sourcil en le regardant à travers.

« Ben tiens, ça faisait longtemps Aaron ! T'as fait quoi cette fois ? Je vois que je t'ai manqué, pour que tu me fasses appeler à cette heure ci... »
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